mercredi 1 mai 2013

Dracula au fil des pages



STOKER Bram, Dracula, éd. L'école des loisirs, coll. "Classiques abrégés", Paris, 2005, 223p.
 

Avant la lecture

     Je ne suis vraiment pas emballée par cette lecture. Tout d'abord parce que le thème ne m'intéresse pas, je ne suis pas une grande fan des récits fantastiques, et encore moins des histoires de vampires... Il m'a d'ailleurs fallu trois ans avant de me décider à lire la saga Twilight, pour ne pas mourir idiote (bon, j'avoue, j'ai vraiment accroché à cette histoire pourtant assez niaise, et ce malgré la médiocre qualité de la traduction française. Le charme du bel Edward Cullen, alias Robert Pattinson, n'est peut-être pas étrangé à cet engouement de ma part...).
    Ensuite parce qu'il s'agit ici d'un classique abrégé, et que je crains que cela soit trop visible et qu'il ne manque des informations essentielles à la compréhension de l'histoire.
     Néanmoins, n'ayant jamais lu de récits sous cette forme, je suis curieuse de découvrir ce que cela donne et comment l'auteur s'y est pris pour essayer de reformer, à partir de morceaux choisis, un texte suivi et significatif.
     Et, deuxième aveu de ma part, je suis tout de même un peu curieuse de découvrir également l'histoire qui a inspiré, entre autres, Stephenie Meyer pour sa série vampirique.

Après 100 pages

      Comme je m'y attendais, je n'accroche pas trop à cet univers fantaisiste et quelque peu effrayant. (Oserais-je l'avouer? J'ai eu le sommeil légèrement agité après avoir lu presque cinquante pages d'affilée, dirons-nous...).
      Ce qui me perturbe surtout, c'est le fait qu'il s'agisse d'un abrégé. Je n'arrive pas à m'enlever cette particularité de la tête pendant que je lis. La chronologie de certains passages me heurte, c'est très visible à certains endroits que le texte a été retravaillé et que des passages ont été coupés. Cela rend la lecture plus découpée, moins logique. A ce stade, cela me gène fortement, mais puisque je dois continuer de le lire, je viendrai donc à bout de Dracula!

Après la dernière page

     Eh bien, finalement, je pense que j'ai été prise dans les filets de Dracula! La deuxième partie du livre est un peu plus mouvementée, ce qui fait qu'on accorde moins d'attention à la chronologie incertaine et aux passages "bancaux". J'ai été prise par le suspense, j'avais envie de savoir la suite. J'ai donc lu les cent dernières pages à une vitesse étonnante pour quelqu'un qui n'avait aucune envie d'ouvrir ce livre. Et, à mon grand étonnement, j'ai même envie de lire la version intégrale pour connaître la totalité de l'histoire et pour la comparer à la version abrégée! Mais je ne sais pas si j'y arriverai, car certains éléments de l'histoire me rebutent quand-même, malgré le suspense... On verra ça pendant les vacances! ;)

2 commentaires:

  1. Oui ! Si tu as le temps Florence, lis l'intégrale, il est tout à fait savoureux.
    "aux passages "bancaux"" : on écrit "bancals"...

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  2. Oups, je vais penser à revoir certaines règles d'accord au pluriel...
    Effetcivement, si j'ai le temps, j'aimerais beaucoup le lire en version intégrale. Il est sur ma liste des livres à lire pendant les vacances, mais elle en compte déjà une quinzaine, sans compter les livres à lire pour mon TFE! Je crois que je vais devoir faire des choix parmi ces livres...

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